Élevé dans la forêt d’Anaëh, aux confins du royaume elfique, par sa mère, il vécu isolé de toute vie autre que animale. Sa mère ne lui cacha pas ses racines, il était fils d’un humain et ne pourrais jamais se faire pleinement accepter par aucun des deux races. Il n’aurait jamais l’immortalité des elfes, ni les corps sculptés des hommes. Il sera toujours connu comme un sang-mêlé, un impure. Sa mère avait beau lui répéter ses mots chaque jours, il se refusait à croire que des gens pourraient le rejeter pour son sang.
En attendant le jour ou il verrait la sortie de la forêt, il se pratiqua à la chasse, ou a des tirs sur cibles. Ayant un grand respect pour la vie animale, il ne tuait que quand ils en avaient besoins. Il devint vite abile avec son arc et ses flèches faites à la main. Il utilisait son regard perçant, don de son sang elfe, et sa puissance, don de son sang humain. Sa mère lui enseigna les rudiments de la bataille rapprochée. Certains seraient surpris de sa connaissance en ce domaine, mais lui ne songea jamais à douter d’elle.
L’aube de son 25ieme anniversaire fut une triste période, sa mère mourut d’une maladie qu’elle ne connaissait pas, et ne parvint à se guérir. Elle mourut quelques semaines après, laissant le jeune seul dans cette forêt ou quelque part, une grande civilisation d’elfe vivait en paix.
Souhaitant voire le reste du monde, et rien ne le retenant plus a la forêt, il partit vers le royaume des hommes, curieux de voire ce peuple quoi avait su séduire sa mère. Après avoir trouvé une route apparemment utilisé très souvent, il prit la direction de l’ouest, vers la grande ville d’Oesgard.
Après avoir voyagé depuis déjà 4 jours, il vit au loin de la poussière dans les airs, sûrement d’une caravane ou marchant quelconque. Il s’assit sur le bord de la route, et attendit patiemment que ces braves gens le rejoignent. Quand enfin ils arrivèrent, il vit qu’il avait mal deviné, il n’y avait que un marchant et son entourage. Darqam l’examina un moment, choqué par la grosseur de l’homme, sa courte barbe et surtout ses infinis bijoux qu’il portait sur lui.
Ayant vu le regard examinateur de ce demi-elfe assit sur le bord de la route, il arrêta la caravane et se rapprocha de celui-ci. Quand Darqam vit le gros s’arrêter a quelques pas de lui, il se sentit forcer de se présenter. Il se leva tout en commençant à s’introduire.
"Bonjour à vous, je me nomme Darq…" Il fut tout de suite interrompu par le marchand qui lui dit d’un ton plein de dégoût de ne pas lui parler, son nom et qui il était ne lui importait pas.
Le gros avait apparemment finis d’inspecter cette bizarre créature car il se retourna et se dirigea vers sa caravane. A ce moment, Darqam, qui ne voulait pas partir sur de mauvais pas, chercha à se regagner. "Milles excuse, marchant, mais ma mère est morte il y a peu et je suis maint…" Encore une fois il fut interrompu mais cette fois car le marchant s’était retourné et l’avait frappé du revers de sa main. "Ta putain de mère ne m’importe peu, tu peu retourner dans ton trou misérable bâtard."
Darqam resta un moment figé sur place, non par le choc de la gifle, mais par les mots qu’il avait prononcé, jamais au grand jamais ne laisserait-il quelqu’un l’insulter et encore moins sa défunte mère. Le marchand avait déjà commencé à remarcher vers sa caravane que Darqam prit une pierre de sur le chemin et lui lança sur la nuque. Il ne chercha pas à le blesser, car si tel avait été son intention, il aurait même pu le tuer. Le visage plein de rage, le marchant se retourna de nouveau en criant : "Misérable, viens ici que je te coupe en rondelles." A ces mots, Il commença à courir vers lui ayant tiré une épée courte de sa ceinture. Le marchant arriva à la hauteur de Darqam et commença son mouvement d’attaque. Mais pour le jeune demi-elfe, il semblait que le marchant attaquait au ralentis, ses mouvements étais lents et sans grâce, loin d’égaler les danses que faisait sa mère avec ses sabres. Voyant l’épée s’abattre sur lui, il se dégagea au dernier moment, laissant le corps du marchant percuter se hanche, le causant à tomber. Rapidement, Darqam prit possession de l’épée et la mis au cou du marchant. "Je te laisse ta vie même si tu ne la mérite pas, en échange je garde cette épée, que ceci te serve de leçon." Vainqueur, il se retourna alors, en reprenant son chemin d’origine quand tout a coup il entendit des jurons qui se rapprochaient de lui. Rapidement, il se retourna et monta la lame de l’épée au niveau de la tête du marchand. Voyant ou il se précipitait, le marchand s’arrêta net a quelques poils de la pointe de l’épée. Il tomba à genoux apparemment épuisé et vaincu.
Déçu de ce qu’il avait vu des humains, il ce décida de voire si les elfes, eux au moins, feraient exception a ce qu’avait dit sa mère. Il prit route vers la ville d’Eldarinwa, la plus proche citée des elfes.
Il arriva au pied de la citée et se décida de rentrer. Arrivant dans les zones habitées, il se sentit rapidement mal à l’aise. Tout le monde semblait se taire a sa vue et chuchoter une fois qu’il fut passé. Il subit le regard impitoyable de chaque citoyen, lui vouais une quasi haine qu’il ne comprenait pas, que leurs avaient t’ils faits? Songeant alors à retourner d’où il venait et de quitter cet endroit, il se heurta a un groupe de cinq elfes qui ne paraissaient pas trop commodes. "Que fait tu ici bâtard, nous ne voulons pas des impures de votre sorte ici."
Encore une fois, cette insulte qui lui fouettait l’esprit. Au temps qu’il aurait aimé défendre à nouveau son honneur, il sut que ce serait une bataille perdu et il ne ferait qu’empirer les choses. Il était peut-être fier, mais il n’était pas bête.
"Tu ne m’a pas entendu fils de chienne, vas te terrer dans le trou à rat d’où tu viens."
Voyant que rester impassible ne fonctionnait pas, il tenta de s’enfuir mais en se retournant il vit qu’il était encercler par le reste du groupe. En se retournant vers le premier elfe, en espoir d’y trouver quelconques réponses, il reçut un coup de point qui l’envoya à terre. Il se releva rapidement prêt a se battre contre cet individu, mais a peine fut t’il relever que les quatre autre l’attrapèrent et lui bloqua tout mouvement, le laissant libre aux assauts de leur chef.
Darqam se réveilla dans une flaque de boue, une douleur atroce au ventre. Ses porcs n’y étais pas allez de main morte. Mais à présent il savait. Il savait que sa mère ne l’avait pas trompé, les deux peuples dont il partageait le sang étaient le voyais comme un bâtard, indigne de même les regarder, de respiré leur air.
"Eh bien je m’adapterais, si ils ne veulent pas de moi, je vivrais de mes moyens, je trouverais les exceptions qui ne me voient pas comme un champignon dans un pot de fruit. Je leurs prouverais tous qu’ils ont tord de ne pas croire en moi..."