Colecrea..

"Bienvenue à Colecréa!"
Les nouveaux élèves paraisaient excités pour leur premier jour ici. Ils venaient juste d'arriver
dans la célébrissime école. Sauf pour les humains, bien entendu.
J'appelai:
"Les magiciens et les sorciers, par ici."
Presqu'une une cinquantaine d'élèves se dirigèrent vers moi à mon appel.
"Très bien, suivez-moi. Je vais vous mener à vos dortoirs."
Le petit groupe me suivit silencieusement. Voilà comment je perdais mon temps, moi, un élève de
terminale, je devais conduire les nouveaux élèves de sixieme.
Si Judith ne m'avait pas forcé la main...
Puis l'un des élève, que je menais se diriga vers moi et me demanda:
"-Comment sont organisés les cours?
-Tu ne t'es pas renseigné avant?
-Non, pas vraiment.
-Bon, je vais essayer de faire court. Tous les élèves qui vont à Colecréa ont deux fois plus de
cours que des élèves humains. Nous avons, en plus des cours communs aves les humains comme les
maths, le francais, etc; nous avons des cours spécifiques à chaque créature. Les cours sont
organisés comme ceux-ci: le lundi et mardi, ce sont les cours classiques. Mercredi, jeudi et
vendredi, ce sont les cours spéciaux. Les classes de fin de semaine sont différentesde celles du
début de semaine.
Ah oui, autre chose. contrairement aux humains, nous travaillons le Mercredi tout la journée.
-HEIN?!
-De plus, les magiciens et les sorciers sont les espèces qui travaillent le plus.
-Et ben, ca va pas être relax
-t'inquiète pas, tu auras le temps de t'habituer.
-J'espère. au fait, je m'appelle Antoine.
-Enchanté, moi, c'est Jérôme. Si jamais tu as besoin d'un service ou d'un renseignement,
appelle-moi.Tiens, on arrive. entrez et installez-vous. Vos bagages sont près des lits qui vous
sont désignés."
Les élèves entrèrent, cherchant leurs affaires lorsque l'on m'appella.
"-Jérôme!
-Judith?"

"Capitaine Marc Martin, au rapport immédiatement." cria le haut-parleur.
Je posai ma mitraillette et me dirigai vers le bureau du commandant. Que me voulait-il? Etait-ce encore pour
cette histoire avec le ministère de l'éducation? Mes questions allaient bientôt trouver des réponses: J'étais devant
la porte du bureau du Commandant.
Je frappai à la porte :
"-Entrez. Ah, Capitaine, comment allez-vous ?
-Bien, mon Commandant. Vous vouliez me voir ?
-Oui.Vous vous souvenez de cette affaire avec le ministère ?
-Oui.
-Nos craintes se sont comfirmées. Il existe réellement une école. Il vas falloir que vous vous rendiez au ministère
afin de trouver un maximum d'imformations sur cette école.
-Euh...et après?
-Après ? On se rend à cette école et on fait le ménage.
-Vous voulez que l'on tue des enfants ?
-Allons, Capitaine... N'oubliez pas pourquoi vous êtes à L'OEM. Avant, vous vous occupiez du sale boulot du
gouvernement. Rappelez-vous ce que vous étiez avant que je vous trouve. Maintenant, vous avez une bonne raison de
faire ça. Et puis, ce ne sont pas vraiment des enfants.
-C'est vrai. Vous avez raison, mon Commandant.
-C'est bien. Maintenant, allez vous préparez, Vous partez dans 5 minutes."

"-Tu as fait vite. les vampires seraient ils plus rapide que les sorciers?
-Bêta. tu sais très bien que oui.
-Je sais. Je plaisantais. Tiens...
-Quoi?
-Voila un bien étrange cortège."
Venant d'apparaitre au bout du couloir, un groupe de sublimes créatures suivi de près par un autre groupe de garçons de tout âge.
-Ça, c'est, soit les nouvelles élèves sirènes, soit les nouvelles élèves succubes.
-Les sirènes ont leurs dortoirs près du lac, informa Judith.
-Alors ce sont des succubes.
-Les garçons sont parfois ridicules.
-Ah ah! Tu as raison."
En passant devant nous, la fille qui menait le cortège, une succube, me salua. Je lui rendis son salut et la regardais s'éloigner lorsque je vis Judith me regarder d'un air noir.
"-Qui est-ce? me demanda t-elle d'une voie glaciale.
-Elle? C'est Inès. C'est juste une connaissance."
Inès venait d'arriver au dortoir des succubes au bout du couloir. Je la regardais toujours.
"-Qu'est ce que tu regardes? Questionna Judith?
-Hein?! Oh rien. Je regardais les peintures au mur.
-Menteur. Tu regardais la poitrine d'Inès."
Patrick venait d'arriver derrière moi.C'était un télépathe. Or mis son pouvoir télépathique, il était comme n'importe quel humain.
"-Hey! Je t'interdis de lire mes pensées!
-Aurais tu des choses à cacher?
-La prochaine fois, je te foudroie sur place.
-J'aimerais bien voir ça.
-OK, comme tu ve...
-Arrêtez, vous deux!"cria Judith.
Elle semblait hors d'elle. Elle nous regarda un moment avant de tourner le dos et de partir.
"-Mais... Judith... on se taquinaient, balbutia Patrick
-Non, pas moi. Répliquai-je.
-Quoi?! Tu voulais vraiment me foudroyer?
-Oui. Tu n'as pas lu mes pensées?
-Mais... Alors... J'aurais...
-Exactement. Bon, j'y vais. Les cours commencent demain.
-Et Judith?
-Elle sera calmée demain... j'espère."

"Arrivée sur cible dans 30 secondes."
Je vérifiai encore une fois mon équipement. Tout était parfait. J'étais prêt. J'entendis la voie du colonel par ma radio:
"-Capitaine, vous et votre équipe, allez être dropez au niveau du garage.
-Bien reçu."
Je regardai dehors. Il y avait une véritable flottille d'hélicoptères comme le notre. Je me levai et m'adressai à mon équipe:
"-OK les gars. On va arriver. N'oubliez pas.Ne tirez à balles réelles que si vous y êtes obligé. il nous faut absolument des prisonniers.
-On est au dessus de la cible.
-OK. On y va! Go,go, go!"
Je pris l'un des filins et me jetai dans le vide. je descendis doucement le long du filin. J'atterris et courus me mettre à couvert. Les membres de mon équipe fit de même. La porte du garage était ouverte. L'intérieur était obscur.
"Mettez vos lunettes infrarouges."
Je mis les miennes. Il y avait deux voitures.
"-Caporal, allez-y en éclaireur.
-Bien reçu."
Le caporal sortit de sa cachette et avançât doucement entre les véhicules. Il passa derrière l'une des deux voitures et disparut de vue.
"Alors, caporal?"
Pas de réponse. Que faisait-il? Le garage n'était pas très grand.
"Caporal?"
Toujours rien. Pas un bruit. Quand soudain.
"RAS, vous pouvez venir."
Je courus entre les véhicules. La caporal était là. Je vis une porte. Je l'ouvris discrètement. Personne. Je m'y faufilai suivit par mon équipe. Il y avait plusieurs couloirs.
"-On se sépare. Chacun prend un couloir.
-Bien reçu, capitaine."
Je pris un couloir. Il était très sombre. Au bout d'un moment, je m'arrêtais.
"-Rapport.
-Caporal Tyler, RAS.
-Ici Parker, rien à signaler.
-Ici stromboski, un suspect neutralisé.
-Monstre?
-Négatif.
-Ici Clarka. J'ai trouvé des bureaux. Je cherche si il y a des informations utiles.
-Ici leclair, je suis avec Clarka.
-Ici Latterer. Je me suis fais coincer dans le réfectoire. Je suis caché dans un placard et si je sors, je suis repéré.
-OK. Reste là et attends le bon moment pour sortir, ordonnai-je. Les autres, continuez!"
Moi-même, je continuais mon avancée. je marchais depuis un long moment lorsque j'entendis un bruit. Un homme avançait dans le couloir. Je me plaquai contre le mur. Dans l'obscurité, l'homme passa sans me voir. Une fois éloigné, je repris mon exploration. Au bout d'un moment, le couloir en rejoignit un autre. Des hommes armés attendaient. Ils étaient en tenue furtive, comme moi. Ils m'entendirent.
"-Déclinez votre identité! ordonna l'un des hommes.
-Capitaine Marc Martin, équipe A. Et vous?
-On est l'équipe G.
-Êtes vous au complet?
-Non, on l'attendaient.
-Prévenez-le que vous me suivez et qu'il nous rejoigne au plus vite.
-Je m'en occupe.
-Très bien, suivez-moi."
Je partis devant et l'équipe me suivit.

Après plusieurs heures de recherche. nous avions presque fait tous les batiments du ministère de l'éducation. Nous arrivâmes dans un couloir où se trouvait une immense porte. un entrepôt.
La porte était légèrement ouverte. Je regardai à l'intérieur. Il y avait des bureaux. Des hommes et des femmes y travaillaient.
"-Sergent, vérifiez si ce sont des monstres.
-C'est comme si c'était fait.
-Évitez ce genre de formule avec moi.
-Euh, bien reçu, capitaine."
Il prit des jumelles. Elles étaient spéciales. Elles permettaient de vérifier l'ADN de ceux que l'on voyait avec. Le sergent s'approcha de l'ouverture et regarda dans les jumelles.
"-Alors? demandai-je, Ce sont des monstres?
-Affirmatif. Tout ceux que je vois.
-Très bien. Amenez-moi la carte.
-Tenez.
-Alors, l'entrepôt est ici. Il y a 3 entrées. Contactez toutes les autres équipes, qu'elles se répartissent sur les 3 entrées.
-Bien reçu."
Nous attendîmes dix minutes le temps que les équipes se mettent en place. Les membres de mon équipe m'avaient rejoint.
"-Équipe E, êtes-vous arrivée?
-Oui.
-Très bien. Rentrez discrètement dans l'entrepôt et placez-y des explosifs.
-Bien reçu."
Il était 11h55. Les autres équipes se préparaient pour l'attaque imminente lorsque l'équipe E me contacta:
"-Ça y est, les bombes sont en place.
-Très bien. Retournez à l'entrée et préparez-vous. A mon signal, vous ferez exploser les bombes.
-Bien reçu!
-A toutes les équipes,préparez-vous pour l'attaque. Nous devons faire des prisonniers. Tuez tous les autres.
-Bien reçu!"
Il était 11h59. A minuit, l'attaque commencerai. Je regardai fixement ma montre. L'aiguille des secondes était presque en haut.Par à-coups, elle approchait de son but.
Minuit!
"MAINTENANT!"
Le bâtiment trembla. J'entendis les hurlements de terreur des monstres à l'intérieur de l'entrepôt. Les soldats s'engouffrèrent par la porte. Je les suivis, l'arme sur l'épaule.La plupart des monstres étaient humanoïdes. Les soldats hurlèrent des ordres aux monstres et ceux-ci s'agenouillaient, les mains sur la tête. Soudain, il y eut un éclair et l'un des soldats prit le coup de plein fouet. Il fut projeté violemment contre le mur. L'un des monstres sauta sur un soldat et le mordit dans le cou. Les soldats hésitaient à tirer de peut de toucher leur compagnons.
"TIREZ! criai-je. TIREZ! Il est déjà contaminé!"
Les soldats ne tiraient toujours pas tandis que le monstre mordait toujours le soldat. ce dernier hurlait de douleur. Soudain, le vampire le lâcha et le soldat tomba à terre inanimé. Un autre soldat se précipita pour l'aider mais l'homme à terre le mordit. Je pris le soldat et le projetai plus loin, sortit mon couteau et le plantai en plein cœur du soldat-vampire qui se trouvait par terre. Je reprit mon couteau et le plantai dans le cœur du deuxième contaminé. Le vampire courut vers moi. Je lui lançai mon couteau qui se ficha en plein cœur. Il s'écroula et je reprit mon couteau.
"-Sécurisez-moi cet entrepôt. Et ne refaites plus d'erreur. Cela pourrait vous être fatal.
-Oui, capitaine."

L'entrepôt avait été sécurisé et les monstres survivants avait été rassemblés dans un coin de l'entrepôt. Maintenant, il fallait trouver les fameux documents. Mes hommes interrogeaient l'un des monstres. Cependant, ils n'arrivaient pas à le faire parler.
"Laissez, je m'en occupe."
Je m'approchai du prisonnier. C'était une femme.
"Sandrine Zita, employé au ministère de l'éducation français des monstres. Elle est un monstre type loup-garou."
Elle ne répondit pas.
"-Dommage pour toi, ce n'est pas la pleine lune. Je pense que tu sais ce que nous cherchons.
-Je sais, oui.
-Exactement. et tu vas nous le dire.
-Sinon quoi?
-Sinon ça."
Je sortis mon pistolet et lui tirai dans la jambe. Elle s'écroula en hurlant de douleur.
"-C'est horrible, n'est ce pas?
-Vous... n'avez pas le droit.
-Tu croyez vraiment que c'est le moment de me convaincre que c'est mal? Vois-tu ce pistolet? En quoi sont ces balles?"
Elle ne répondit pas mais je sus qu'elle avait compris.
Cela permet de tuer en loup-garou ... du moins lorsqu'il est transformé. Mais sur un humain, un loup-garou ou encore un monstre humanoïde comme les sorciers ou magiciens, cela provoque une atroce douleur et ce, peut importe où l'on tire. Que ce soit dans la tête ou dans la jambe. La douleur est la même. Enfin, dans la tête c'est plus douloureux car l'organisme doit absolument évacuer la douleur. Imaginez la douleur que vous venez de sentir déferler sur vous en un centième de secondes avant de mourir. Même le repos éternelle ne vous enlèvera pas ce souvenir. Tu ne veut toujours pas parler?"
Elle me cracha au visage. Je me relevai calmement, sortis un mouchoir et m'essuyai. Puis je tirais sur un prisonnier. Je tirai une balle dans la tête à chacun des prisonniers. Je tirai, visai le suivant et tirai. Tout ceux que j'avais touché s'écroulaient dans un hurlement à glacer le sang. Mon arme n'avait plus de munitions. Je rechargeais lorsqu'elle cria:
"ARRÊTEZ!"
Je m'interrompis. Puis je m'approchai d'elle.
"-Où sont les documents?
-Là, dans le bureau, il y a un tiroir fermé à clé. Ils sont dedans.
-Où est ma clé.
-Dans ma poche."
Je pris la clé dans sa poche puis allai ouvrir le tiroir. Ils étaient là. Je les pris et ordonna à un homme de contacter les hélicos afin de nous ramener. Je sortis mon pistolet et tirait dans la tête de la femme prisonnière. Je marchait vers la sortie de l'entrepôt tout en observant ce précieux documents. Mais l'un des hommes m'interpella:
"-Capitaine, que fais t-on des priso...
-Exécutez-les.
-... Bien reçu, mon capitaine.
-Après rassemblez les blessés dehors, que l'on puisse partir le plus rapidement possible."
Je vis arriver les hélicos. Lorsque je montai à l'intérieur d'un des hélicos, j'entendis les coups de feu des exécutions...