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| Les sorciers-cristals | |
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Sniwer Admin
| Sujet: Les sorciers-cristals Mer 8 Avr - 18:42 | |
| "-HOCA! -J'arrive, tante Aicoméa!" Je rangeai mon Ocarina et me dirigai vers la boulangerie. En passant, je vis mon oncle Païmo en train d'amuser les enfants avec ses tours de passe-passe. "-Salut, oncle Païmo -Salut, Hoca, tiens, je te montrerai mon nouveau tour ce soir. -D'accord." J'entrai dans la boulangerie. En arrivant, ma tant s'agenouilla pour me demander: "-Hoca, crois-tu être assez fort pour pouvoir m'aider? -Bien sur, j'ai 10 ans" Elle souria. "Alors va chercher le bois derriere la boulangerie." Je fis une grimace "Tu sais, je ne suis pas aussi fort que ça, finalement." Elle haussa le ton: "-Hoca! -D'accord" Je savais qu'il ne valait mieux pas l'énerver. Elle était réputé dans tout le village. Ses pains étaient délicieux. tout le monde lui faisaient des compliments. J'entendais parfois les hommes, en sortant de la boulangerie, dirent qu'elle avait des belles miches. Je ne comprenais pas bien ce qu'ils voulaient dire. Mon oncle faisait partie de la garnison du village. Le village étant dans un endroit reculé,lesattaques étaient rares voires inexistantes. La derniere se serait produit avant ma naissance. Ses journées se réduisait à inventer des tours de magie et à les montrer à qui voulait bien. Moi, quand je n'aidais pas tante Aicoméa, soit je jouais avec les autres enfants du village, soit je m'installai sur la place du village, à l'ombre du chêne, et je jouais de mon ocarina. tous les passants s'arretaient et m'écoutaient. A la fin de chaque mélodie, les gens m'applaudissais. Je rendais souvent visite à une amie. Elle était gentille. Elle avait un visage fin, des cheveux bruns et bouclés et des yeux d'un brun maginfique. Son père s'occupait des écuries du village. Il nous apprenait à monter à cheval, moi et sa fille. Nous nous amusions à galoper dans les champs, Abi et moi(c'est comme ça qu'elle s'appelait). Cependant, tante Aicoméa n'aimait pas trop que je sois avec Abi. Quand je voulais aller la voir, tante Aicoméa me trouvait toujurs une corvée à faire. J'était obligé d'aller voir Abi a l'insu de ma tante. Nous allions souvent nous retrouver dans les champs et nous jouions. Un jour, elle me demanda de lui jouer une mélodie. Je ne voulais pas trop mais ses yeux me firent changer d'avis. Je commencai à jouer. Elle me regardait avec admiration. Je finissais ma mélodie. Elle me regardait puis se pencha vers moi et m'embrassa. | |
| | | Sniwer Admin
| Sujet: L'attaque du village Mer 8 Avr - 18:43 | |
| Sept ans plus tard. Abi et moi avions été emsemble puis séparés. Depuis nous sommes de bons amis selon son expression. Cependant, je ressentais toujours un malaise en sa précense. L'idée que nous puissions être de simple amis après ce qui s'était passé entre nous, m'était impensable. Par contre, elle n'avait pas l'air de ressentir un malaise comme moi, cela me brisait le coeur. Je passais mes jourées à jouer de mon Ocarina, sous l'ombre du chêne(sauf quand ma tante me donnait des corvées). Oncle Païmo était inquiet, ce temps-ci. Ils avaient recu un méssage du roi qui annoncait que le royaume risquait d'entrer en guerre. Bien que reculé, le village n'était pas à l'abri d'une attaque. Cependant, rien ne changeait vraiment au village. Les soldats était juste un peu plus attentif. Un jour, c'était le soir et je me reposais sous le chêne, mon oncle arriva d'un pas rapide à la boulangerie. Je le vis parler un instant avec ma tante qui commencait à s'énerver. Lorsque mon oncle repartit, elle alla dans l'arriere-boutique. Lorsqu'elle ressortit, elle tenait un sac qu'elle posa sur le comptoir et m'appella. J'accourais. Elle me dit: "-Va préparer tes affaires, on s'en va. -Quoi?!" Elle me regarda, visiblement en colère. "-Dépêche-toi! -Mais qu'est ce qui se passe?" Elle souffla: "-C'est la guerre! Demain, les soldats vont venir te chercher ainsi que tous ceux qui ont plus de 16 ans. -Quoi?! -C'est la guerre et ils ont besoin de soldats. Ca marche comme ca les guerres. Maintenant, va préparer tes affaires!" Je courus dans l'arriere-boutique et montai l'escalier qui montai à la chambre. J'ouvris un sace et mis plusieurs affaires dedans, à la hate. Je mis mon Ocarina. Soudain, quelqu'un cria: "CAVALIERS EN APPROCHE!" Je me précipitai à la fenêtre. une troupe de cavaliers s'approchaient du village. Lorsqu'il furent à portée de voix, l'un des gardes leur demanda "Halte, qui va l...ARGH" Une flêche venait de lui transpercer la gorge. Deux gardes s'empresserent de refermer les portes. Malheureusement, ils ne réussirent pas. Des cavaliers s'engouffraient dans la faible ouverture de la porte. Les deux gardes n'y surviverent pas. Une fois les portes grandes ouvertes, un flot de cavaliers en surgit. Ils lancaient des torches sur les maisons qui brulaient. Ils tuaient les fuyards et ne se souciaient point du fait que ce soit des enfants ou des femmes. L'un des cavaliers se dirigea vers la boulangerie et lanca une torche à l'intérieur. "TANTE AICOMEA!!!" Je descendis l'escalier, quatre à quatre, et arrivai dans la boulangerie. Cependant, rien n'avait brulé. "-Hoca, tu es prêt? Il faut partir MAINTENANT! -Je viens de voir un cavalier vient de jeter une torche dans la boulangerie Il a probablement raté son coup ou tu as rêvé. Allez, dépeceh-toi!" Je posai mon sace sur le comptoir, pris quelques pains et les mis dans mon sac. Ma main toucha le comptoir: il était brulant. Je vis une petite tache de brulure dessus. "-Hoca, DEPECHE-TOI! -J'arrive." Je sortis de la boulangerie derriere ma tante. Autour de nous, les cavaliers massacraient, tuaient, égorgaient. Les gens du village. fuyait comme il pouvait. Mais la plupart étaient vite rattrapés. Un cavalier arriva sur nous mais une buche l'atteignit en pleine tête. Il tomba de son cheval et roula dans l'herbe. Je me retournait et vis un soldat: "-Oncle Païmo! -Aicoméa, dit ce dernier, emmene Hoca et part avec lui. -Non, oncle Païmo, je... -Hoca, viens". C'était tante Aicoméa qui venait de dire cela. "Mais on ne peut pas le laisser ici." Elle me regarda. Ses yeux bleux pleuraient. Je n'insistai pas et me retourna vers oncle Païmo. "Vas-y Hoca." Je me mis à courir, conduit par tante Aicoméa. Nous arrivions près d'une des portes du village. "-Tante Aicoméa, il nous faudrais des chevaux. -Quelqu'un a besoin de chevaux?" Le père d'Abi arrivait avec sa fille et une demi-douzaine de chevaux. Nous mettions les affaires sur les chevaux lorsque je vis un soldat et un brigand se battre. C'était oncle Païmo. Soudain, le brigand enfonca son épée dans le torse d'oncle Païmo. "-ONCLE PAÏMO!!! -Non,Hoca, reviens!" Je courais vers oncle Païmo. Le brigand était déjà repartie à la recherche d'autres victimes. Un flot de sang sortait de sa blessure. Je m'accroupis à coté d'oncle Païmo. "-Oncle Païmo. -Hoca. Promet moi... une chose. -Quoi? -Promet moi de toujours ...écouter ta tante. -D'accord. -Tiens... J'ai failli ... oublier." Il tendit la main vers moi. Il la ferma pois la rouvrit. Une pierre rouge, comme un rubis, apparut. Elle avait environ la taille de mon ongle. "-Prends... la -D'accord. -Prends-en... soin et ne... la donne... à... personne. -Oncle Païmo! -Je t'aime et... je suis... fier de toi..." Je regardai un instant le cadavre de mon oncle. Je pleurais. Soudain, un cavalier fonca sur moi. Une pierre vint s'abbatre sur lui. il tomba de cheval mais se releva. Une deuxieme pierre. le frappa à la tête et il s'écroula. "Hoca, dépêche-toi." Le pêre d'Abi venait de lancer les pierres. Je pris l'épée des mains d'oncle Païmo et me dirigai vers le corps inanimé du cavalier. "Non, Hoca!" Il se précipita vers moi et me bloque les bras. "-LACHEZ-MOI! -Je peux pas te laisser faire ca. -JE VAIS TOUS LES TUER!" Je bouillonai de colère mais voyant qu'il ne me lacherait pas, je m'écroula et éclata en sanglot. Il m'amena vers les chevaux. Je tenais toujours l'épée de mon oncle dans la main. Nous montions sur les chevaux et nous sortimes du village, dans l'obcurité de la nuit. Le village brulait et nous regardions ce désastre. On entendais des cris qui s'éteignaient peu après. Des bruits de galops. Je sortis mon ocarina et commencai à jouer une mélodie, une mélodie triste...
Dernière édition par Sniwer le Jeu 13 Aoû - 17:19, édité 1 fois | |
| | | Sniwer Admin
| Sujet: Retour au village Jeu 7 Mai - 10:35 | |
| Nous avions campé, à quelques kilomètres du village, dans un petit bois. Le père d'Abi avait fabriqué un petit abri de fortune pour la nuit. Nous étions serrés mais cela protegeait de la pluie. J'avait du mal à dormir, l'attaque du village m'occupaient l'esprit. Le lendemain, nous nous levâmes tôt et nous préparâmes à repartir. Juste avant, tante Aicoméa s'approcha et me dit: "Nous allons retourner au village. Je sais que ce sera dur pour tout le monde mais il le faut. D'accord?" Un immense chagrin s'empara de moi. Je pleurais interieurement pendant un long moment puis je répondis: "D'accord" Elle me sourit mais c'était un sourire sans joie
Pendant le trajet, je m'exilais dans mes pensées. Je revoyais la mort d'onle Païmo. "Nous y sommes." Le village s'étendait devant nous. Presque tout le village avait brulé. Beaucoup de maisons avait brulé. De la fumée s'élevait encore de certaines maisons. Des entrepöts remplis de foin brulaient encore comme un grand brasier. D'autres n'étaient plus que tas de cendres. Nous entrions dans le village à travers les batiments en ruines. Des cadavres jonchaient les rues. Je vis toutes les personnes que je connaissais mortes. Je vis mon ami d'enfance, cloué à une maison par une lance dans la tête. Je vis mon voisin, à une fenêtre, une flêche fiché dans le poitrail. Nous arrivâmes sur la place du village. Nous vîmes une vision d'horreur. Aux branches du grand chêne, se trouvait pendus plusieurs villageois. Nous restâmes pétrifiés devant ce spectacle; Puis le pêre d'Abi s'avançat et alla décrocher les corps. Je descendis de cheval et allai l'aider. Nous étendîmes les corps par terre. "-Nous devons les enterrer, dit le pêre d'Abi. -D'accord, mais avant, nous devrions fouiller le village à la recherche de choses qui pourrait nous nous être utile et des indices sur l'identité des brigands", répondit tant Aicoméa. Je me séparai des autres et marchais dans les rues. Je regardai dans les maisons. Les maisons étaient constitué d'un mur en pierre à l'exterieur et un deuxieme mur en bois à l'interieur. Les murs en bois des maisons avaient brulés laissant apparaitre les pierres noircies par les flammes. La plupart des maisons étaient comme ça. Celles qui n'étaient pas brulés étaient remplis de cadavres. Le sol était couvert de sang dans ces maisons-là. Dans les rues, le sang des cadavres coulaient entre les pavés comme de petites rivieres. J'arrivais à l'endroit où oncle Païmo était mort. Il était là, gisant sur le sol, dans une mare de sang. Il était pâle. Les yeux fermés, il avait l'air serein. Je m'agenouillai à coté du corps. Des larmes tombèrent dans la flaque de sang. Je pris le fourreau de l'épée ue j'avais déjà prise. Il était maculé de sang. Je retournais sur la place.
Tante Aicoméa revenait avec, dans les bras, un coffre qui parraisait très lourd. Je me précipitait pour l'aider. "-Merci Hoca. -Qu'est ce que c'est? -La caisse de la boulangerie. -Hein?! Elle est lourde!" Je l'ouvrit. Le coffre était remplie de piece d'or. "-Il y en a pour... -Des milliers de Mlag, c'est exact. Et il y en a encore deux autres comme ça. -Hein?! J'ignorais que la boulangerie rapportais autant. -Les gens mangent beaucoup de pain. Enfin mangeaient." Je regardai les corps alignés sur le sol. Avi arriva à ce moment là. "Abi, pourrais-tu aller chercher ton pêre, demanda tante Aicoméa, on va commencer à enterrer les corps."
Cette tâche nous pris plus d'une semaine. Pendant cette semaine, nous avons creusé et enterré les corps des pauvres villageois. Puis nous avons fait les cérémonies d'usage. Je jouais les airs funèbres tandis que tante Aicoméa récitait les texes cérémoniaux. Abi était chargé de fleurir les tombes. Son pêre, qui avait creusé presque toutes les tombes, reardaient en silence les cérémonies. Puis, sur une plaque, nous avons gravé : "Ici repose les habitants du village massacré par d'ignobles bandits. Puissent-ils reposer en paix". Epuisé par toute ces efforts, nous cherchâmes une maison qui soit encore habitable. Le lendemain, nous devions partir.
Dernière édition par Sniwer le Jeu 13 Aoû - 17:20, édité 1 fois | |
| | | Sniwer Admin
| Sujet: Retour des bandits Jeu 7 Mai - 10:36 | |
| Je m'étais installé près de la fenêtre. On avait recherché tout ce qui pouvait servir de matelas. Les chevaux avaient été installé dans l'écurie qui avait miraculeusement échappé à l'incendie. Abi, son pêre et tante Aicoméa s'étaient installés à differends endroit de la piece. Je regardai par la fenêtre. Nous étions à l'étage et je voyais la place du village. Je m'allongeai sous les couvertures et m'endormis.
Je fus reveillé par des bruits. Je regardai dans la chambre. Personne ne bougeait. De la lumiere et les bruits venaient de dehors. Je regardai par la fenêtre. Sur la place se trouvait des cavaliers. D'autres étaient à pied. Tous armés. A leur vue, je me cachai et les observait discretement. La plupart étaient habillé de cuir. Chacun semblait habillé comme il le voulait. Beaucoup avait un morceau de tissu qui cachait leur visage. "Les bandits!" Ils étaient revenus. Tuer et piller ne leurs avaient pas suffi? Une seconde! Si il avait piller le village, ils auraient trouvés les coffres de la boulangerie. Alors pourquoi avaient-ils massacré tout le village? Soudain, l'un des cavaliers se mit à parler: "Fouillez toutes les maisons et retrouvez-le. Et trouvez moi pourquoi les cadavres ont disparu!" Les bandits se disperserent. Je me précipitai vers le lit d'Abi et la secouai pour la reveiller. "-Mmh... Quoi? -Lêve-toi! Les bandits sont revenus! -Quels band... Oh mon dieu! -Dépêche-toi de te lever!" Je venais jusqu'au lit de ma tante et la secouait également. Elle se réveilla brusquement. Je reculai, surpris. Puis, ressaisi, je lui racontais ce qui se passait. Elle se leva et prépara ses affaires. Abi avait réveiller son pêre. "Prenez vos affaires, nous dit tante Aicoméa, il vas falloir partir discretement." Je pris mon sac et l'un des coffres d'argent. Les autres firent de même. Aicoméa passa devant. Elle s'arreta à la porte de la maison. J'entendis des bruits de pas. "Collez vous contre le mur!" Un homme entra dans la maison. L'épée à la main, il regarda l'interieur de la maison. Il vit l'escalier. Il se diriga jusqu'a lui et monta. "Venez" souffla tante Aicoméa. âmes la porte. Nous nous décollâmes du mur et passa la porte. Il n'y avait personne dans la rue. Nous traversâmes et entrâmes dans une autre maison. "On vas devoir aller de maison en maison jusqu'aux écuries." Nous traversâmes le village de cette façon, entrant par un porte, sortant par une fenêtre dans une autre rue. Nous arrivâmes enfin aux écuries. "-Réppartissez les bagages sur les chevaux. Nous partons immédiatement. -Non, pas maintenant., dis-je. -Pardon?! -Je vais leurs laisser un petit souvenir. -Oh, pas question! -Tu ne m'en empecheras pas" Elle me regardait dans les yeux. Elle semblait dans une colère noire. "-Que comptes-tu faire? -Juste leur faire peur. -Je l'accompagnerais, Aicoméa, intervint le pêre d'abi. -Papa, non! -Je ne vais pas le laisser y aller seul. Aicoméa, je vais aller avec lui et veiller à ce qu'il ne prenne pas de risque." Elle ne détournas pas son regard. Elle ne voulait pas chager d'avis. Puis elle adoucit son regard. Elle semblait triste et inquiete. "-D'accord mais faites très attention. Abi et moi, nous vous attendrons à l'entrée du village." Elle se leva, pris deux chevaux par la bride et sortit de l'écurie. Abi la suivit après avoir jeté un regard à son pêre. "-Toi, tu n'as plus interet à lui refaire une chose pareille. Enfin, bon. Et maintenant? Que comptes-tu faire? -Euh... Je ne sais pas encore. -Ben voyons. Viens." Je le suivit en dehors de l'écurie. Il s'arreta pas très loin de l'entrée de l'écurie et s'accroupit près d'un mur en ruine. "-Regarde. Ils ont parqués leurs chevaux dans cette maison en guise d'enclos. Ils ont arrétés de chercher pour l'instant et je pense que l'on peut creer la panique en envoyant les chevaux sur la place. Après, on fait un passage sur la place et on en cogne quelques-uns. Ca te va? -Et comment!"
Beaucoup des brigands dormaient sauf quelques-uns qui montaient la garde.Soudain, l'un d'eux entendis un bruit. Le bruit augmentait en intensité. Soudain, les chevaux envahirent la place. Le bruit reveilla les brigands.. Ce fut vite la panique. Certains tentaient de calmer les chevaux tandis que d'autres restaient debout, paralysés. Je sortis l'épée d'oncle Païmo de son fourreau. A ce bruit, plusieurs des bandits se retournerent vers moi. A ce moment-là, le pêre d'Abi surgit d'une ruelle en poussant un hurlement. Il en frappa deux au visage et lança une pierre sur un troisieme. Je fonçai sur un brigand qui venait de sortir son épée. J'abbatis l'épée sur lui. Il put parer le coup mais, sous la puissance du choc, fut déséquilibré et tomba à terre. Je donnai un coup de pied à un autre brigand qui s'écroula. Je galopais vers une rue, de l'autre coté de la place. Je m'engouffrais dans la rue tandis que le pêre d'Abi passait dans une rue parallele. Je foncai vers l'entrée du village lorsque trois banits me barrèrent le chemin. Je vis, sur la maison d'à coté, un bloc de pierre en équilibre sur le mur. Je pris mon épée à deux mains et la plantais dans le mur. Une fissure apparut et le bloc bascula, écrasant les bandits. Je repris ma course en sautant par dessus les rochers. Une mare de sang sortait de sous les éboulis. J'arrivais à la porte du village en même temps que le pêre d'Abi. Nous passâmes laporte. Aicoméa et Abi nous rejoignèrent. Nous galopions vers le nord. Les bandits nous couraient après, arc à la main. Plusieurs décocherent des flêches. Elles arriverent sur nous. La plupart tombaient à coté de nous. Mais j'en vis une arrivé droit sur moi. Trop tard pour l'éviter. Puis je la vis tomber à coté de moi, me frolant de peu. J'aurais juré qu'elle allait me toucher. Les archers étaient maintenant hors de portée.
Nous campions dans les mêmes bois qu'il y a une semaine. Aicoméa n'avait pas demandé ce que l'on avait fait. Tout le monde était dans ses pensées. "-Pourquoi sont-ils revenus?demanda Abi -Peut-être cherchait il quelque chose? -Alors pourquoi sont-ils repartis puis revenus? demandai-je -Je ne sais pas?" Le silence revint. Il y eut un long moment avant que quelqu'un ne reparle. "-Que vas t-on faire, maintenant? demandai-je -On vas aller à Anly, puis on verras après."
Dernière édition par Sniwer le Jeu 13 Aoû - 17:20, édité 1 fois | |
| | | Sniwer Admin
| Sujet: Anly Lun 10 Aoû - 16:09 | |
| Anly se tenait devant nous. Cette cité, situé loin de la capitale et donc de l'odre, était un repaire d'assassins, de voleurs et d'escrocs. Tante Aicoméa detestait y aller mais nous n'avions pas le choix. Les murailles étaient craquelées de partout et de mauvaises herbes y poussaient. Les portes n'étaient pas gardées et grandes ouvertes. L'une d'elles n'était plus retenu que par un battant. De plus, elles étaient completement rouillés. Les pavés des rues étaient sales. L'air était remplis d'odeurs nauséabondes. Chaque personne que l'on croisaient semblait malveillante. Des passants se faisait agressés en plein jour. Lorsque je voulus intervenir, tante Aicoméa m'en empecha. Je ne pus que regarder le malheureux se faire frapper. "-Pourquoi m'as tu empeché de l'aider? -Regarde." L'agresseur prit la bourse de la ceinture de l'homme et le laissa s'écrouler par terre. Puis il partit. "Oui et alors?" A ce moment-là, l'agressé se releva difficilement puis traversa la rue et attrapa un homme qui passait par là. Il le plaqua contre le mur et commenca à l'étrangler. "-Tu vois maintenant? -Que ... -Cette ville est completement pourri. Chaque victime est aussi un coupable. -Halte!" Un homme nous bloquait la route. Il portait une sorte d'uniforme couvert de sang, de terre et d'autres choses. Il avait une épée sur le coté. "-Qui êtes-vous? demanda le père d'Abi. -Garde Bourrie, pour vous servir. -Que voulez-vous? -Figurez-vous que je promenais, dans l'exercice de mes fonctions, à travers les rues de la ville lorsque je vis quelque chose d'impardonnable. -Un meurtre, peut-être?répliqua tante Aicoméa. -Oh non, il n'arrive rien d'aussi grave dans notre petite ville. Et puis, les meurtres ne sont pas des choses très grave." Je ne savais pas si je devais être étonné ou horrifié par cette contradiction. "Cependant, bien que j'en sois fort navré, je ne puis vous laisser circuler librement sans rêgler quelques petites choses au préalable." Tante Aicoméa regardait le garde. Elle semblait indifférente à ce que disait le garde. "-Bon je commence. Alors, premier délit: non paiement du péage. -Quel péage? demandai-je -Celui de l'entrée de la ville. -Mais il n'y avait personne à l'entrée! protesta Abi -Cela n'empêche pas qu'il y ait un péage. Je continu. Nous disions non-paiement du péage, délit de fuite ... -Délit de fuite?! -Délit de fuite,répéta le garde. Port d'armes sans permis, utilisation de bête de trait dans la ville, insultes à un représentant de l'ordre. -Les caisses de la ville doivent être bien vide. Cela doit ce sentir sur vos revenus, dit Aicoméa. -Malheureusement, oui. La ville n'a pas les moyens de bien me payer. -Heureusement pour toi, tu as d'autres sources de revenus!" Un homme était intervenu. Le garde se retourna. L'homme avait les cheveux chatains et portait un long manteau à capuche. Il s'approcha du garde. "Vols, extorsions, pôts-de-vin, trafics. Sur combien de crimes as-tu fermé les yeux? Combien d'amendes as-tu injustement donné juste pour t'enrichir? Combien te rapporte tes petites actions?" Le garde voulut prendre son épée. Mais l'homme arreta sa main. "Oserais-tu frapper un inspecteur du roi?" L'homme regardait le garde dans les yeux. Il semblait sûr de lui. Puis le gatde partit, furieux, sans demander son reste. Puis l'homme se tourna vers nous: "Il ne vous importuneras plus desormais. Vous êtes sous ma protection. Je m'appelle Illonas." Je le dévisageai. Il ne devait pas être beaucoup plus agé que moi. Un ou deux ans de plus que moi seulement. "-Je vous remercie pour votre intervention, dit tante Aicoméa. Connaissez-vous une auberge où nous pourrions séjourner? -Il y a "l'honnête homme" où je réside. -Porte-elle bien son nom? -Je peut vous l'affirmer."
Après avoir payer les chambres pour la nuit et le repas du soir, nous nous répartîmes dans les chambres. Je dormais avec le pêre d'Abi tandis qu'Abi et tant Aicoméa dormaient dans l'autre chambre. Illonas avit sa chambre à coté de la mienne. J'installai mes affaires dans la chambre et descendis pour le repas. Tout le monde était installé, prêt à manger. Je m'installai. Tout le monde parlait: "-Et comment êtes-vous devenu inspecteur royal? demanda Abi -Grace aux relations. Ca aide beaucoup. -Que font les inspecteurs? demandai-je -Tu ne le sais pas? -Non -Ce sont des hommes qui recoivent leurs ordres directement du roi. Ils accomplissent des missions, la plupart du temps secrètes, pour le roi. -Et pour quelle raison êtes-vous ici? demanda tante Aicoméa. -Vous avez de la chance: ma mission n'est pas secrète. Du moins, je n'ais pas recu d'ordres la-dessus. Je dois retrouvez le fils du roi." Tante Aicoméa parut étonné. Cependant, elle reprit vite son visage habituel. L'aubergiste arriva avec le plat contenant la viande et les légumes. Il nous mit une bonne part à chacun d'entre nous. Je pris un morceau de viande et le mangeai. La viand était délicieuse. Je goutai les légumes. Idem. "-C'est divinement bon. C'est vous qui avez cuisiné cela? demanda tante Aicoméa -Ah ah! Non, c'est ma femme. -et bien, vous lui direz que c'est une excellente cuisinière. -Je lui dirais. -Comment faites-vous pour tenir cette auberge? demanda le pêre d'Abi -Comment ça? -Et ben, dans une ville comme ça. -C'est simple. c'est une auberge officielle. -Et? -Et ça en fait le lieu de repos des inspecteurs, généraux et autres personnages importants du royaume. Et de la famille royale. Toute attaque contre une auberge officielle est une attaque contre un bien du royaume. Et toute attaque contre un bien du royaume a pour conséquences de lourdes punitions. -Et vous, comment êtes-vous protégés? demandai-je. -Techniquement, je fais partie de l'auberge. On peut dire que je suis un bien du royaume. De plus, je connais assez d'amis influents dans cette ville. -Vous avez comme client que des personnages importants du royaume? -Non, la preuve avec vous. Il y a ceux qui sont de passages et qui cherche une auberge convenable. Pour eux, mon auberge est comme une oasis au millieu du desert. -Pourtant il n'y as pas foule aujourd'hui. -C'est parce que ce sont des gens de la ville et ils preferent manger plus tard le soir." La conversation continua le temps du repas, les plats se succedant. Tous étaient aussi délicieux. Puis chacun alla se coucher...
Dernière édition par Sniwer le Jeu 13 Aoû - 17:21, édité 1 fois | |
| | | Sniwer Admin
| Sujet: Recherches et encheres Jeu 13 Aoû - 16:40 | |
| Lorsque je descendis dans la grande salle, à part Illonas et l'aubergiste, il n'y avait personne. "-Ah Hoca. Bien dormi? me demanda Illonas -Ça va. Où sont les autres? -Ta tante est parti voir quelqu'un. -Elle ne t'as pas dit qui? -Non. Quant à Abi et son père, ils sont partis pour se renseigner auprès des convois et caravanes. -Se renseigner sur quoi? -Ta tante préfère continuer le voyage avec une caravane. -Mais pour aller où? -Pour Caargen, la capitale." Caargen?! Pourquoi tante Aicoméa voulait-elle aller à la capitale? Je me promis de lui demander plus tard. "-Il n'y as pas grand monde, ici. -Pas à cette heure-ci, il est trop tard. Ils mangent tard mais se lèvent tôt." L'aubergiste arriva et demanda: "-Vous voulez prendre un petit-déjeuner? -Euh, oui, je veux bien. -Je vous apporte ça. -Et que compte-tu faire de ta journée? interrogea Illonas -Je ne sais pas. Ils sont tous partis en me laissant. -Si tu veut, tu peut m'accompagner. Je vais faire le tour de la ville afin de glaner des informations pour ma mission. -Pourquoi pas? Ça ou rester toute la journée ici. -D'accord. tu prends ton petit-déjeuner et on y vas?"
Les rues paraissaient plus calme que la veille. Cela devait être dû au fait que je me trouvais avec un inspecteur du roi. Toute la journée, Illonas s'était rendu dans différentes maisons, échoppes, tavernes et n'avaient rien obtenu. "-Toujours rien. Aucune information.La seule chose que je sais maintenant, c'est que le fils du roi n'est pas ici. Peut-être est-il dans un des villages alentour? -Mais il y en as trop. Ça vas te prendre des années! -Mais il faut que j'accomplisse ma mission. -Bon. Mais demande à tante Aicoméa. Elle allait souvent dans les autres villages. -D'accord, je lui demanderais. -Tiens, qu'est ce qui se passe la-bas? -Je ne sais pas. Allons voir." Des gens se rassemblaient sur une place. Ils étaient tous autour d'une estrade. Sur cette estrade se trouvaient plusieurs personnes. L'un d'eux était assis derrière une table et portait de somptueux vêtements tandis que les autres portaient des guenilles. Des hommes armés entouraient l'estrade et le public. "-Qu'est ce que c'est?demandai-je -Une vente. -Une vente? Mais que vendent-ils? Je n'ai vu aucun article ou marchandi... -Des esclaves. -Quoi?! Mais ils n'ont pas le droit. Il ne faut pas les laisser faire. -Hélas, je ne peut pas. Les marchands d'esclaves son réunis en une confrérie et possède une importante force armée. Et avec la guerre qui vient de commencer, l'armée ne peut s'occuper de ces problèmes. De plus, officieusement, l'état achète des esclaves pour les enrôler dans l'armée. -Quoi? Mais comment peuvent ils ... -C'est la guerre. Et à la guerre comme à la guerre." A ce moment-là, le vendeur amena une fille sur l'estrade et dit: "-Attention mesdames et messieurs, voici le prochain lot: une jeune fille de 16 ans. Elle pourra vous la cuisine, le ménage ou tout autre tache qui ne nécessite pas d'avoir de gros bras. Mais elle peut aussi réaliser tous vos fantasmes. Je vous laisse deviner ses mensurations. Je fixe le prix de base à 500." La fille était brune et avait les cheveux longs. Elle portait une robe sale e déchirée mais qui soulignait ses formes. Dans ses yeux, on pouvait lire son désespoir et son désir de ne plus vivre. J'étais horrifié par ce que je voyais. Cette fille, pas plus âgée que moi, vendu comme esclave. Je réfléchissais puis dis: "-Met ta capuche, Illonas et suis moi. -Hein? Mais pourquoi? -J'ai un plan" Il mit sa capuche et nous nous approchâmes de l'attroupement. J'entendais les gens enchérir. "800!" Je m'installais sur le coté afin de ne pas être au milieu de la foule. "900!" A coté de l'estrade se trouvait un homme assis derrière une table. Il parlait avec celui qui avait acheté l'esclave précédent. "-1000!criai-je. -Nous avons un nouvel intéressé dans la partie. Alors qui dit mieux? -1100! dit une femme. -1200! répliqua un homme. -1500! continuai-je. -Qu'est ce que tu fais? Tu es fou? demanda Illonas, inquiet -Ne t'inquiète pas, j'ai un plan. -Oh, nous avons un garçon qui tient absolument à l'avoir. Qu'en disent les autres acheteurs? -2000! -5000!",criai-je. Le public cria d'étonnement tandis que le vendeur jubilai. L'homme encherit: "-6000! -10000! répliquai-je. -Es tu sûr d'avoir l'argent nécessaire? -Je crois. -15000! -100000! -Woah! Voici un jeune homme qui la veut absolument. Quelqu'un dit mieux?" L'homme hésitait. Soudain il se leva et dégaina son épée en se dirigeant vers moi. L'un des hommes armés se mit entre nous deux et para le coup. Un autre soldat arriva et assomma l'homme. Puis les deux hommes prirent le corps inanimé et partirent. Et ce, en quelque secondes. "-Tu vois comme ils sont efficaces, dit Illonas. -Une fois, deux fois, trois fois! Adjugé vendu au jeune bourgeois. -Comment vas tu te débrouiller pour les payer maintenant? -Je ne compte pas payer. -Oh, je pense qu'ils seront ravi. Ils vont peur-être même t'offrir des fleurs. -Oh tu crois? demandai-je , ironiquement -Mais tu es complètement malade. Tu crois que tu vas pouvoir partir comme ça avec cette fille? Et d'ailleurs que comptes tu en faire? -L'affranchir. -Si vous voulez bien me suivre, monsieur, nous allons régler les formalités", me dit un homme. Il m'emmena près de la table situé à coté de l'estrade. Illonas me suivais, l'air inquiet. L'homme assis à la table me dit: "-Alors pour commencer, votre nom, je vous prie. -Hoca et voici Illonas." Illonas comprit où je voulais en venir et enleva sa capuche. Lorsque l'homme vit Illonas, il se leva, horrifié et cria: "Inspecteur!" Illonas dégaina ses armes et trancha la gorge d'un homme armé. Les armes d'Illonas étaient des sortes de doubles lames dont chacune mesuraient environ 20 cm. Il en avait une dans chaque main. La chose la plus étonnante était, a part pour certains coup, qu'il faisait tournoyer très vite ses lames.On en voyait plus qu'un disque argenté autour de ses mains. Je dégainai mon épée et parai un coup. Je repensai au trois bandits que j'avais tué au village. Même si je les avait tués indirectement, je les avaient tués. Et je devais le refaire. Je me baissai pour esquiver l'attaque et me relevai, l'épée en avant. La lame ouvrit l'homme de bas en haut. L'homme s'écroula. Je courus vers Illonas et décapitai un mercenaire en passant. "-Tu penses que l'on peut les battre? -Si tu fonce pas dans le tas, je devrais en être capable. -En est tu bien sûr?" A ce moment-là, des hommes armés arrivèrent par les rues environnantes. "Je crois que l'on vas avoir du mal." Une flèche tomba près de moi. "Archers sur le toit!" Sur une maison, une dizaine d'archers tiraient sur nous. J'esquivai un coup et coupai le bras de l'homme qui venait de m'attaquer puis l'achevai. Je pris son bouclier et parai les flèches. Un homme cria aux archers: "Tuez les esclaves! Il ne faut pas que la garde tombe dessus!" Les archers visèrent les esclaves. Je courus sur l'estrade et me mit devant la fille esclave qui n'avait pas bougé et levai mon bouclier. Les flèches se plantèrent dedans. "Fuyez avec les autres!" Elle me regarda et descendis de l'estrade et rejoignit les autres esclaves qui fuyaient en direction d'une rue. Je plongeai derrière l'estrade pour me protéger des flèches. Un mercenaire surgit d'une rue, bloquant la fuite des esclaves. Je lançai le bouclier comme un disque. Ce dernier frappa l'homme en pleine tête. Les esclaves purent continuer leur chemin. Mais lorsqu'ils arrivèrent à la rue, un mur rouge transparent apparut, leur barrant la route. Le mur s'allongea, traversa les bâtiments sans dégâts, jusqu'à entourer la place. Seul subsistait un passage par le grand rue où se tenait tante Aicoméa. Elle semblait dans une colère noire. Des soldats de l'armée royale arrivèrent par la grande rue, transformant la place en champ de bataille. Tante Aicoméa marchait entre les hommes qui combattaient , projetant des boules de feu, jets d'eau ou rayon électrique. J'étais tellement abasourdie que je ne vis pas le mercenaire arriver derrière moi. Un rayon de feu le frappa de plein fouet et il fut projeté au loin. Elle leva la main dans une autre direction. Des rochers sortirent du sol puis rentrèrent dans le sol et avançaient tel une vague en dépit des homme se trouvant sur son passage. Puis elle me regarda. Ses yeux semblaient bruler de fureur.
Tous les esclavagistes avaient été tués ou capturés. Les soldats s'occupaient des esclaves. Je m'approchai de la fille. "Ça va?" Elle acquiesça. Elle tremblait de peur. "-Tu n'as rien à craindre. -Pourtant, vous vouliez m'achetez." Elle avait une voie douce mais on pouvait y discerner de la peur. "C'est vrai mais pour te délivrer." Elle en fut étonné. Elle dit: "-Pourquoi? -J'étais indigné qu'une fille aussi jeune que toi soit esclave." Elle ne répondit rien. J'attendis un instant puis décidai de partir. Juste avant, elle dit d'une petite voie: "Merci." Je lui souriais. Puis je cherchais tante Aicoméa. Elle parlait avec un homme qui portait un uniforme d'officier. Ce qui était surprenant, c'est que l'officier semblait lui parler comme à quelqu'un de haut placé. Lorsque que je m'approchai d'elle, elle fit signe à l'officier de partir.Il obéit et je commençai: "-Tante Aicoméa... tout à l'heure, c'était quoi cette... magie? -Ce soir, j'aurais une discussion avec toi. Tu auras des choses à m'expliquer... et moi à te révéler. -A me révéler? Mais qu... -Et avec toi aussi Illonas." Elle partit sans que moi ou Illonas puissions répondre.
Je descendis dans la grande salle de l'auberge. A cette heure-ci, il n'y avait plus personne. Mais tante Aicoméa m'avait dit de venir ici à cette heure. Je remarquai de la lumière. Aicoméa parlait avec Illonas. Je restais à distance. Ils discutèrent pendant pas mal de temps. A un moment, elle dit quelque chose et illonas parut étonné. Il s'agenouilla devant elle. Elle lui fit signe de se relever et il s'exécuta. Elle lui dit une dernière chose et lui fit signe de partir. Il obéit. Elle s'assit et soupira. Je m'approchai. Comme si elle m'avait déjà vu, elle me fit signe de m'assoir. Puis elle me demanda: "-Alors explique moi comment tu t'es retrouvé en plein milieu d'un combat contre des esclavagiste. -Dit comme ça..." Elle me regarda d'un air insistant. "-Lorsqu'il a fallu payer, je pensais qu'Illonas suffirait à... -Illonas m'a déjà expliqué comment. Mais il n'a pu me dire pourquoi. -Pour libérer l'esclave. -Et ce, en dépit de ta vie? -Si il l'avait fallu, oui." Elle soupira puis dit: "-Tu as tout ce qu'il faut pour en être un. -Pour être un quoi? -A moi de te révéler quelque chose. Tout d'abord, je vais te raconter une légende. La légende des sorcier-cristals." | |
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| Sujet: La légende des sorciers-cristals Mer 14 Oct - 16:26 | |
| "Au début des temps, lorsque les trois pays ne connaissaient l'existence des deux autres, il y avait une forêt: la forêt d'Edgardaine. Gardée par les elfes, cette forêt abritait les cristaux elfiques. Lorsque les dirigeants des trois pays trouvèrent cette forêt, ils cherchèrent un accord pour partager les cristaux. ces cristaux étaient de formidables sources d'énergie. Les trois rois étaient d'accord sur une chose: ils devaient utilisés cette énergie. Mais chacun voulait l'utiliser à sa façon. Tatariel, roi de Safier, pays du sud-ouest, c'est à dire le notre, voulait utiliser les cristaux pour augmenter la spiritualité et la science de l'homme. Atora, reine de Téar, pays du nord, voulait les utiliser pour augmenter les capacités physiques de l'homme. Sabael, roi de Sefer, pays du sud-est pour faire évoluer l'homme en tout point. Les trois finirent par se mettre d'accord. Les sorciers-cristals furent créés. Cet ordre devait faire évoluer l'homme, apprendre la science et la spiritualité et combattre les dangers qui menaçaient les trois pays. De multiples monuments et édifices furent créés et les inventions créés par les sorciers cristals étaient incroyable. Les bandits et esclavagistes craignaient par dessus-tout les sorciers-cristals, exceptionnels combattants utilisant la magie. Les cristaux elfiques étaient confiés à des humains, des elfes et des nains et devenaient ainsi des sorciers-cristals. Comme les trois races avaient des représentants de son espèce, les objectifs de l'ordre s'appliquaient à ces races. Cependant, il y a 200 ans, les elfes isolèrent la forêt d'Edgardaine par une barrière magique, bloquant l'accès aux cristaux. Ce fut le début du déclin pour les sorciers-cristals.L'énergie des cristaux étant apportés par la forêt, la rupture du lien entre la forêt et les cristaux hors de la forêt provoqua l'amenuisement de l'énergie des cristaux. Ils tentèrent de briser la barrière magique mais cela ne fit qu'accélérer leur chute. Furieux que les sorciers-cristals eut tentés de forcés la barrière, les elfes détruisirent tous les cristaux hors de la forêt. Depuis, la guerre fait rage sur le monde et les elfes, bien qu'au milieu de tout ça, ne s'y intéresse pas le moins du monde." Puis tante Aicoméa ne dit rien pendant un moment. Elle semblait perdue dans ses pensées. Je décidai de rompre le silence. "-Pourquoi me racontes-tu ça? -Tu comprendras mieux avec la deuxième histoire que je vais te raconter. Celle de ta famille. -Ma famille? -Oui. Un jour, il y avait un homme, père de deux filles. Cet homme était un elfe respecté et influent. Il était marié à la reine des elfes: Azlabridi. -L'un de mes ancêtres seraient le roi des elfes? Tu te moque de moi?" Une boule de feu passa juste au-dessus de ma tête, brulant quelques cheveux. "NE M'INTERROMPS PAS!" J'en tremblais de peur. Je ne l'avais jamais vu réagir comme ça. "Bien. Je continue. Cet elfe avait deux filles: moi et ta mère." Je voulus réagir mais je m'abstins. L'odeur de brulé sentait encore dans l'air. "Il les chérissait plus que tout. Cependant, il était aussi l'un des grands chefs des sorciers-cristals. Ses responsabilités l'obligeait souvent à laisser ses deux filles seules. Un jour, ta mère et moi, alors âgées de 10 ans, étions en train de jouer aux abords de la forêt lorsque nous fumes attaqués. Ils capturèrent ma sœur et ils repartirent. L'armée elfique et les sorciers cristals fouillèrent entièrement le continent. Ils finirent par retrouver les esclavagistes. Mais aucune trace de ma sœur. Mon père perdit tout espoir de la retrouver et s'enferma dans son chagrin. Puis il organisa une session du conseil des sorciers-cristals. Pendant sept jours, ils débattirent. A la fin du septième jour, la barrière magique avait été créé. -Attends, ça s'est passé il y a 200 ans. C'est impossible que mon grand-père ait pu vivre ça. -Dix-sept ans tu crois tout savoir. La prochaine boule de feu passera plus bas. -D'accord, je dis plus rien. -J'ai vécu pendant 80 ans dans la forêt isolé, suivant l'éducation des sorciers-cristals. -Tu es une sor... Waaaah!" Je plongeai pour éviter la boule de feu. "-Tu serais bien le dernier à l'avoir remarquer. Je continue. Cependant ta mère n'était pas morte. Elle avait été caché et quand la forêt fut isolé, elle fut vendue comme esclave au roi de Sefer. Elle fut esclave du roi, enfin, des rois. Pendant 177 ans, elle servit les rois de Sefer. Il y a 23 ans, le roi actuel de Sefer, lors de circonstances qui me sont inconnues, la viola. Elle tomba enceinte et eut un fils. Diabaal, le roi, dégouté, l'envoya à la forteresse de la torture. Cependant, il garda l'enfant et en fit son héritier. Il y a 21 ans, la forteresse fut attaqué par le pays de Téar. -ils ont traversé tout le pays de Sefer pour attaquer la forteresse? Euh, non, oublie, j'ai rien dit." Elle ne lanca pas de boule de feu. Elle répondit: "-Ils sont passés par la mer en partant de Navalon. -Ah d'accord. -Les prisonniers furent libérés mais ils gardèrent ma sœur. -Hein pourquoi? -Les humains n'ont pas appréciés l'acte des elfes. Ce sont des humains très fiers dont leur culture repose sur l'art du combat. Les cristaux détruits et aucune possibilité d'en prendre des nouveaux. Les elfes qui sont restés hors de la forêt furent brutalisés et rejetés. Dans le cas de ta mère, il l'emmenèrent comme esclave du roi. Elle servit le roi comme elle avait fait pour le roi de Sefer. Cependant, le roi en tomba peu à peu amoureux. -Elle devait être très belle. -en général, les elfes possèdent un charme naturel. Mais pour une elfe, elle était très belle. Le roi en tomba amoureux et elle tomba enceinte. Le roi, ne supportant pas cela, la banni du château. Elle se retrouva seule, enceinte, dans la nature. Elle marcha pendant des semaines dans la campagne. Elle fut retrouvé par un couple de paysans qui la receuillèrent. Elle accoucha dans leur maison. Après l'accouchement,le couple lui appris qu'elle se trouvait en pays de Safier, près d'Atboi. Elle demanda aux paysans d'élevé son enfant qu'elle viendrais récuperer et décida de partir pour la forêt d'Edgardaine. Elle fut attaqué par des bandits et blessé à la tête. Elle fut sauvé par une patrouille Saferienne. On la ramena à Caargen pour la soigner. Elle raconta son histoire aux soigneurs qui en informèrent le roi. En cette periode de guerre, ta mère pouvait avoir des informations utiles. Cependant, le roi en tomba amoureux. Quelques mois plus tard, il l'épousa. il y a dix-sept ans, elle eut un troisième enfant: toi." J'en restais bouche bée. Cette histoire me révélait tant de chose incroyables et improbable. Tant de choses liée à mon histoire. Cependant, une chose me turlupinait. "-Et comment me suis-je retrouvé au village? -Caargen était proche du front. Trop près.Quelques mois après ta naissance, elle appris que je me trouvais dans ce pays. Elle me retrouva et me demanda de veiller sur toi. A cet époque, je vivais déjà avec ton oncle au village. Au fait, où as tu mis la pierre que ta donné Païmo? -La, dans mon ocarina." Je pris mon ocarina de ma poche et le secouai. La pierre rouge tomba dans ma main. "-La voila. Pourquoi? -A ton avis, qu'est ce que c'est? -Je sais pas, un rubis peut-êt..." Je repensais à la légende. "-C'est... un cristal... elfique? -Oui. Ce qui signifie que tu es un sorcier-cristal. -Mais il suffit juste d'avoir un cristal elfique pour en être un? -Oui -Alors n'importe qui peut en être un à condition d'avoir un cristal? -Non. C'est l'un des mystères des cristaux. Certaines personnes peuvent se balader dans la forêt d'Edgardaine sans voir aucun cristal. Et cela ne sert à rien de voler celui d'un sorcier, a moins de l'avoir donner, car un cristal ne fait qu'un avec le sorcier. -Mais les elfes n'avaient pas détruit tous les cristaux? -En dehors de la forêt seulement. L'ancêtre de ton oncle, car ton oncle est un humain, donc sa durée de vie est plus courte que celle d'un humain, se trouvait dans la forêt lors de la destruction des cristaux elfiques. Il réussit à s'enfuir avec un cristal. Bien sûr, sans éducation magique, il ne pouvait devenir un grand sorcier. Cependant, il savait comment mettre de l'énergie dans le cristal. Le cristal fut transmis pendant 200 ans et chacun des propriétaires du cristal emmagasinait de l'énergie dans le cristal. -Pendant 200 ans, ils ont remplis le cristal avec leur énergie? -Sais tu que l'énergie utilisés par les humains est très puissante? Tu as le seul cristal remplit d'énergie humaine. Et vu la quantité emmagasinée tu as l'un des cristaux les plus puissant. -Woah... ça en fait des révélations pour une seule soirée. -Tu as raison. Je pense avoir résumé l'essentiel. -Résume? tu pourrais en écrire un livre! -Ah ah ah. C'est vrai. Et je pourrais encore en écrire avec tous les détails. Allez! Ça suffit pour ce soir. Il vaudrait mieux aller se coucher. -D'accord. Euh, une dernière question avant. Comment à fait l'ancêtre d'oncle Païmo pour s'enfuir de la forêt? -Je l'ai un peu aidé. -Et toi? Comment est tu sorti? -Ton grand-père a quand même laisser des moyens de passage. J'en ais juste emprunté un. -Ah... D'accord. bonne nuit, tante Aicoméa. -Bonne nuit, Hoca." | |
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