Forbidden race

Puisque personne ne semble vouloir se lancer, j'y vais.
Voici les rêgles: Chaque personnage participant a cette histoire choisi son camp, c'est à dire, soit policier, soit pilote de rue.
Si vous êtes policier, vous pouvez choisir votre grade (à condition que ca ne dépasse pas le grade de capitaine)
Si vous êtes pilote de rue, il n'y a pas de hierarchie.
Vous ne pouvez pas décider de la mort d'un autre personnage joué par un membre, seul ce membre peut le faire mourir si il veut.
Vous pouvez rajouté des Personnages qui ne sont pas joués par des membres pour l'histoire.
Voila, je crois que j'ai tout dit, place au texte:
Sachant que je joue Marc.


France, dans un commissariat de Paris:
"-10 de coeur, je gagne.
-Ah merde. Ma femme vas encore m'engeuler
-Tu devrais pas jouer. T'y perds tout ton fric.
-De quoi tu te plainds, c'est toi qui le rammasse le blé.
-T'as raison, j'ai rien dit.
-Hey Marc, tu sais si on as des nouvelles de Gérard?
-Celui qui s'est fait renverser par un pilote de rue?
-Ouais.
-Les médecins croisent les doigts.
-Enfoirés de pilotes. Si seulement, j'en tenais un, je lui ..."
A ce moment, la radio se à parler:
"-Ici voiture 9, on vient de voir passer plusieurs véhicules roulant à grande vitesse. Demandons des renforts.
-Je crois que tu vas pouvoir réaliser ton souhait. Prépare la voiture."
Je pris mon pistolet et contactai l'héliport de la police par radio puis demandai des imformations sur la poursuite.
Je rejoignai mon collègue Kévin.
"-Alors, où ils sont?
-Devine, sur leur parcours préféré.
-Les champs-élysées.
-Gagné. Allez fonce,.
-J'espere que ca va pas se passer comme la dernier fois.
-Quand ils sont arrivés à l'arc de triomphe?
-Ouais... quand ils sont passés au millieu."
Je ne sus que répondre. Cet incident avait fait 7 morts. J'étais perdu dans mes pensées lorsque nous arrivions sur l'avenue.
"-LES VOILAS!
-Ici voiture 5, Poursuivons actuellement les chauffards. Demandons renforts, on a affaire a des fous furieux."
Les pilotes de rues slalomaient entre les voitures. Une dizaine de voiture de police les suivaient. Notre voiture était juste derriere l'un des chauffards.
Soudain il freina. Kévin vira de bord et nous évitames une voiture de justesse.
"C'est des coriaces, ceux là. Vas falloir beaucoup de renforts."

Dimitri "Ze king" avait reçu cette semaine le compresseur après lequel il courait depuis si longtemps...
Il y en avait 11 dans le monde, entièrement faits main, avec calculateur à densité variable... Un petit bijou qui lui avait couté 23mille euros. Il en avait les moyens ou plutot son père en avait les moyens...
Installer le compresseur sur le bi-turbo de la 325 avait nécessité les services d'un technicien motoriste de chez BMW, payé grassement plus pour fermer sa gueule que pour le boulot effectué. Un rider ne dévoilait que sous la contrainte ce qui se cachait sous son capot.
Beaucoup voudraient courir contre lui et certains paieraient cher pour ça.
Les runs c'était son truc depuis environ deux ans, depuis qu'il avait vendu sa clio RS pour passer à la dimension supérieure, Honda civic type R, Impreza, Golf survitaminée, il avait tout essayé. Aujourd'hui il ne jurait plus que par les allemandes, selon lui, les maîtres de la motorisation.
La 325 TI développait actuellement 475 chevaux, ce qui la rapprochait de son potentiel max. Il serait bientot en état de se mesurer à Matt et sa Shelby.
Matt était le roi de Paris, un fou furieux au volant d'un monstre à 4 roues, l'organisateur des parties de dirty racing en pleine rue de la capitale, un pur malade mental... Pour qui seuls comptaient l'adrénaline et le danger, les défis impossibles et les sommes en jeu...
Le gars qui mesurait sa popularité au nombre de voitures de patrouille lancées à sa poursuite et qui collectionait les coupures de presse qui parlaient de lui comme d'un dangereux criminel.

Dimitri avait étudié à fond le parcours de ce soir et recevait dans son casque les infos en temps réel transmises par Julio et son fidèle GPS. Il ne fut donc pas surpris de voir débarquer les flics à la Porte Maillot. Il envisagea un instant de virer dans Malakoff mais il savait que s'il ne touchait pas les Champs, il serait disqualifié. Pas le choix, il devait descendre l'Avenue de la Grande Armée jusqu'à l'Arc de Triomphe et atteindre les Champs. Et, bien sûr, tous les feux seraient rouges!!
Passage piéton-Mamie qui traverse- Coup de patin... Il a failli se faire emboutir l'arrière par le flic derrière lui... Son rétrogradage en 3ème lui a tout de même permis de gagner du couple et de monter la BM dans les tours pour une reprise violente: 143km/h au feu rouge de la rue Duret, 159 à la rue d'Argentine, 184 à la rue Rude, il avait depuis fort longtemps oublié les voitures de police quand il tira son frein à main pour se mettre en travers et négocier l'entrée à 90° de la rue de Presbourg, seule chance d'éviter le grand ralentissement de la Place de l'Etoile. Il avait souvent négocié ce virage mais il avait seulement révé de le faire à cette vitesse... La BM est vraiment une voiture formidable!!
Il passa l'avenue Marceau en coupant la priorité à une femme qui, donnant un coup de volant de justesse, finit sa course dans la devanture d'un tabac-presse. Julio, informé, appela aussitot l'ambulance en anonyme. C'était une de leurs habitudes. Irresponsables d'accord mais civiques.
Ca y est!! les Champs Elizées!! objectif principal atteint et validé par le GPS... Il déroula devant le Georges V, le Lido, vira à gauche dans la rue Washington pour rejoindre le Boulevard Hausmann à la hauteur du Faubourg Saint Honoré. Les rues défilaient, il n'entendait plus les sirènes, il allait disparaitre dans la nuit.
Cette nuit, il n'avait rien gagné, il n'y avait rien à gagner... Il s'était juste amusé un peu, il avait testé sa machine et gagné des points de réputation...

"-Celui la, il a tourné.
-On le prends en chasse. Ici voiture 5, nous poursuivons un suspect qui s'est éloignés des autres."
Le chauffard ne prenait plus que les petites ruelles. Il allait forcement finir par s'arreter dans un cul-de-sac. Il tourna a une ruelle. Un mur devant lui. il était fini.
"-Sortez de la voiture les mains en l'air.
-Ta gueule, tu m'auras jamais!"
Il sortis de sa voiture et courut dans une étroite ruelle.
"-Merde, il s'enfuit.
-Je m'en occupe. Occupe-toi de sa voiture."
Je suivis l'homme dans la ruelle. il arriva devant un grillage. il commenca a le grimper mais je le rattrapai et le ramenai au sol. Je lui mis les menottes.
"Vous êtes en état d'arrestation pour course illégales."
Je le relevais et l'emmenais à la voiture. Je lui dis:
"En tout cas, t'es plus rapide en voiture qu'a pied."

"-Pourquoi le commissaire nous a t il tous réunis ici?
-Je sais pas. En tous cas, il doit y avoir plusieurs centaines de policiers."
A ce moment là, un homme bardé de médailles entra et se dirigea vers l'estrade. Puis, il dit:
"Bonjour messieurs. Si vous êtes réunis ici aujourd'hui, c'est parce que vous êtes les meilleurs dans la lutte contre les pilotes de rues. Ce que je vais vous réveler aujourd'hui est d'une très grande importance. Vous savez tous que les pilotes de rues sont partout et sont un fléau pour beaucoup de pays. Beaucoup de pays ont leur meilleurs pilotes de rues. Seulement personne ne sait qui est le meilleur pilote de rues. Nous avons appris qu'ils avaient organisé un championnat mondial de courses afin de déterminer qui est le meilleur pilote de rues."
A ces mots, la salle plongea dans un brouhaha.
"Il y aura d'abord des éliminatoires afin de determiner qui pourra participer au championnat. Ensuite il y aura plusieurs courses à travers differents pays du monde. Etant l'un des pays les plus touchés par ce fléau, le gouvernement francais a décidé d'intervenir. Chacun de votre coté, vous vous infiltrerez au sein des pilotes de rues et tenterez de participer au championnat."

Plus tard, après une entrevue avec le commissaire, je partais au volant d'une porshe cayenne.

Dimitri admirait Paris derrière l'immense baie-vitrée de son nouvel appartement. Il aimait ces moments de calme et de sérénité, ce ciel jamais totalement noir, ces lumières jaunatres des lampadaires en bas, ces bruits de circulation presque étouffés par le double vitrage...
Son HTC lui avait transmis un message de Matt. Joey "Bruce Lee" Tchang s'était fait serrer par les flics... Pas bon, ça!!
La compétition allait bientot débuter et son team ne serait pas au complet... Matt disait qu'il avait quelqun sous la main pour faire le compte?!! comme si on pouvait remplacer Tchang...
Il n'avait pas le choix, les bons riders ne se trouvaient pas au coin de la rue... Il irait au rendez-vous pour tester le nouveau.
Lucy s'était glissée dans son dos, ses pas masqués pas l'épaisse moquette... Il sentit son corps nu contre le sien.
-"encore?..." demanda-t-il dans un murmure.
un petit rire en guise de réponse tandis qu'elle s'éloignait déja...
Il sourit à Paris endormi et suivit sa belle jusqu'à la chambre.
Demain, il verrait le nouveau...

02h25
La Golf VR6 était garée rue des poissonniers, le long du petit muret du cimetière de Saint-Ouen, face aux voies ferrées qui longeaient l'autoroute du nord.
Dimitri s'arréta à sa hauteur et tendit un petit boitier au conducteur avant de s'éloigner tranquillement.
C'était un GPS qui disposait d'un itinéraire pré-programmé.
Aussitôt allumé, l'appareil donna sa première consigne:
-Place Albert Kahn dans 52 secondes!! l'itinéraire indiquait la descente de la rue des poissonniers jusqu'à la rue Championnet puis remontée jusqu'à la place...
Les Pirelli Potenza 18 pouces de la golf crissèrent et entrainèrent le véhicule dans une descente folle.
3 secondes avant la place Kahn, la machine cracha une nouvelle destination et un nouvel itinéraire:
-station métro Chateau Rouge dans 47 secondes... il devait descendre le boulevard Ornano jusqu'à Marcadet-Poissonniers puis le boulevard Barbes sur 650 mètres...
Des feux rouges partout!!
4 secondes avant la station, nouveau crachouillis dans le GPS:
-Eglise Notre Dame de Lorette, 113 secondes... Un itinéraire de fou!! d'abord virer à droite rue Poulet puis descente de la rue de Clignancourt en sens interdit sur 300 mètres jusqu'à Rochechouart, rue Gérando jusqu'à place d'Anvers, rue Rodier, rue de Maubeuge puis remontée de la rue de Chateaudun en sens interdit sur 100 mètres environ... La golf allait cracher ses poumons!!
2h29, le pilote arrivait en vue de l'église quand la machine parla à nouveau:
-Demi-tour!! Pont du Carrousel dans 105 secondes... l'itinéraire indiqué passait par la rue du Faubourg Montmartre en sens interdit bien sûr, puis la descente infernale vers le 1er arrondissement: rue Drouot, rue de Richelieu jusqu'à la Seine...
Le pilote passait devant la pyramide du Louvre quand le compte à rebours expira. Il lui restait moins de 200 mètres pour atteindre l'objectif.
Arrivé Quai Mittérand il coupa les gaz et se rangea sur le côté. Il avait lamentablement échoué... Il essayait de se persuader que c'était impossible à faire, il en voulait au GPS, à sa voiture, aux feux rouges, aux autres véhicules trop lents, à Paris, au monde entier, à Dieu lui même...
Le GPS parla à nouveau:
_Personne n'a jamais atteint cet objectif en 105 secondes...
c'était la voix de Dimitri.
-Si tu entends ce message, c'est que tu dois être garé Quai Mittérand à t'ouvrir les veines... Pas la peine... De l'autre côté du pont, Quai Voltaire, au numéro 27. Laisse la Golf ici, elle est fichée maintenant... Embarque juste le GPS.
et la machine se tut définitivement...
Le 27 Quai Voltaire était un restaurant. "Le Voltaire", quelle trouvaille originale!!
Plusieurs véhicules attirèrent son attention en passant: une Honda Civic Type R, une Honda S2000 GT cup, une Nissan Skyline GTR34, un Porsche Carréra GT2 et une Mitsu Lancer evo 8... Rien de bien fantastique prises une par une mais toutes garées au même endroit, on dirait un salon du tuning!!
Un grand noir à l'entrée se leva à son arrivée, le fouilla et récupéra le GPS en lui indiquant du menton le fond de la salle où un groupe d'amis était visiblement en train de dîner...

Que d'engins impressionnant! Le monde des pilotes de rues était décidément très attrayant. Dommage que ce soit illégal. J'observais mes adversaires. A leur manière de manger, la plupart n'était pas issue de grande famille. L'un d'eux manger presque avec les doigts. Cela me faisait penser à mon père et ses leçons de bonnes manières. Et voilà qu'en voyant ces hommes manger, je me mettais a raisonner comme lui. Ce diner vérifier bien un dicton célèbre: le calme avant la tempête. Je me demande si l'entrainement de Kevin avec ses jeux vidéos de courses me serait utile. Personnellement, j'en doutais. Un homme entra dans le restaurant et se dirigea vers nous. L'homme qui nous avait invité, un certain Dimitri, se leva et parla un moment avec lui. Puis il revint vers nous et l'homme s'assit a la table. Enfin le repas était terminé. Dimitri se leva et dit:"Très bien messieurs, c'est l'heure du spectacle."

Dimitri avait organisé une petite course dans Paris pour tous ses convives en guise de dessert.
Quand il prit la parole, ce fut avec un sourire malsain, genre celui du requin blanc qui apperçoit une tortue blessée en surface.
-"Il y a 5 véhicules devant... Tous fichés par la police comme appartenant à des individus armés et dangereux..."
Il faisait une pause à chaque phrase pour mieux mesurer l'impact de ses mots.
-"Il y a cinq enveloppes sur la table... chacune contient la clé d'un véhicule... ils seront donc attribués au hasard..."
Dimitri jubilait devant les têtes des riders.
-"Chaque véhicule est équipé d'un ordinateur de bord pré-programmé pour donner l'itinéraire et les consignes... Chaque consigne doit être obéi à la lettre, sous peine de disqualification... Vous aurez des missions à accomplir et des tests en cours de route..."
Le grand noir approcha et remit à chaque participant un gros sac rempli d'objets divers.
-"tout ce qui vous sera utile est dans ce sac, faites preuve d'imagination. Remplissez vos objectifs mais n'oubliez pas... C'est une course!!"
-"Ah, j'ai encore une surprise pour vous..."
Il sortit son GSM de sa poche de chemise et composa un numéro. "Allo, la Police..."
Et Dimitri sortit de la pièce par une porte dérobée au fond de la pièce...
La course avait commencé.

Je pris mon envellope. A l'interieur, il y avait une clé de Nissan. Je sortis du bar, suivit par les autres. L'un d'eux, habillé en rappeur, s'adressa aux autres:
"Allez, les keums. Venez perdre face a moi. J'vai tous vous niquer vos races."
Ah, quelle belle langue que la langue française. Je montais dans la nissan et mis le contact. Je me mis en place. Le grand noir se mit devant moi et attendit. Les autres pilotes se mirent à coté de moi. Le grand noir leva trois doigt. Cela me fit rire; il me faisait penser à passepartout mais en grand et noir. "Passepaspartout" Baissa un doigt. Puis le deuxieme. Puis le dernier. Les moteurs rugirent. Les voitures fonçerent d'un coup. Les voitures était presque au coude à coude. Seule la porshe prenait plus d'avance.J'entendis les premieres sirènes. Je fouillai dans ma poche. J'en sortis l'oreillette et la mis. J'attendis. Mon portable sonna.
"-Allo?
-Alors, vous êtes partis?
-Ca vient juste de commencer.
-Ok.
-La police est en train de mettre un barrage droit devant vous. Prends le prochain pont pour l'éviter et gagner du temps.
-Dacodac."
Je ralentis et passai derriere les autres concurrents. Devant moi étais le rappeur. Il s'amusait à faire de brusques ralentissement. Je tournais sur le pont. Incrédule, il me vit traversé le pont et ne vit pas le poteau devant lui. La police le bloqua rapidement.
"-Une voiture t'as pris en chasse.
-Chouette.
-Faut que tu la semes sinon elle risque de te faire perdre du temps.
-Moi, je veut bien. Mais elle surement pas.
-Débrouille toi."
Je pris la ruelle parallele au fleuve. La voiture de police ne me lachai pas. J'avais beau zigzaguer, rien n'y faisait. On arrivait à une 4 voies. Je la pris à contresens. Les policiers ne réagirent pas à temps et resterent sur la route à sens normal. La barriere me séparait d'eux. Je vis une sortie. Je la pris en évitant les voitures qui venait de l'autre sens. Je traversais un pont. Arrivé de l'autre coté, je vis le barrage de police sur ma gauche. Je pris à droite et regardai dans mon rétroviseur. La Mistubichi fonça brutalement dans une voiture de police qui s'envola. La porshe en profita pour passer avant que la voiture de police ne retombe. Le troisieme pilote, qui avait la Honda Civic, traversa sur le trottoir. Les trois autres concurrents étaient maintenant derriere moi. Je les dominait d'une dizaine de mètres.
"-Tournez à gauche.
-Quoi?!"
Je freinais brutalement. Les autres s'engoufrèrent dans la rue. Je reculai et repris le bon itinéraire. Les voitures étaient maintenant devant moi.
"-Tourne à droite.
-Quoi?
-Fais ce que je te dis."
J'obéissais et tournais dans la petite ruelle. Je fonçais, renversant les cartons et les poubelles. Une goutierre me fit perdre un rétroviseur. Je déboulais à travers les rues perpendiculaires. Je voyais les autres concurrents à ma gauche, dans une rue parallele.
"-Tourne à droite.
-T'es sûr?
-Bien sur. Je suis là pour te faire perdre. TOURNE A DROITE!"
Je tournais à droite. L'un des pilotes fus surpris par mon arrivée et perdis le contrôle de sa voiture. Il fonça droit dans le mur. J'étais à hauteur des deux autres concurrents. La rue était longue. Les trois bolides fonçaient. Soudain, un char surgit d'une rue. Je passai sur le trottoir et frola le mur. La porshe passa in extremis de l'autre coté de la rue. La Mitsu voulut faire comme moi mais le tank poussa la voiture au niveau du coffre. La voiture tournaya mais le pilote put reprendre le contrôle et reprit la course.
"-Qu'est ce que ce char foutais là?
-Ben c'est bientôt le 14 juillet.
-Je vois.
-Allez, t'y est presque. Continue."
Je tournais dans une ruelle. Au bout, des fumigènes signalait l'arrivée. Je fonçais, pied au plancher. Avant de traverser les fumigenes, je vis le grand noir, adossé contre un mur. Je freinais et me mis sur le coté. J'avais gagné.
"-Félicitations. T'as super bien conduit.
-J'y serais jamais arrivé sans toi.
-Toujours modeste. Allez, a plus.
-A plus."
J'arretais le contact et sortis de la voiture. Puis je me dirigeais vers le grand noir.

Mamadou, car c'était son prénom, regardait arriver le pilote sans broncher...
Une fois qu'il s'était suffisament éloigné de la skyline, elle explosa.
Le pilote n'eut pas le temps de réagir, Mamadou sortit son glock PP9 chromé et le lui posa sur la tempe en lui faisant signe de remettre les clés.
Pourquoi? il n'y avait plus de voiture à conduire...
Mamadou manipulait la clé sans quitter le rider des yeux, il savait ce qu'il cherchait.
Un radio-émetteur, il avait enregistré les conversations dans le véhicule.
Le pilote devient blème et tenta de se dégager.
"Tss Tss" Mamadou secoua la tête, signe que ce n'était pas la peine d'essayer.
Le colosse sortit une carte de la poche interne de sa veste: Renseignements généraux... On était entre collègues.
Mamadou écrasa l'enregistreur sous son talon et le remplaça par celui qu'il avait prévu pour ça.
Un Hummer H3 noir s'arréta à leur hauteur et le colosse noir y monta, sans un regard en arrière.
Le véhicule disparut dans la nuit...
Il fallait rentrer à pied!!

Et moi qui déteste marcher. Me voila bien. Cela se voit que je débute dans le monde de l'infiltration. Repérer par le premier venu. Encore heureux que ce soit quelqu'un de la maison. Et si les autres avait eux aussi découvert? Non, je ne pense pas, sinon je ne serais plus là. Un téléphone sonna. Il sonnait sur une poubelle de la ruelle. Je le prit et décrochai.
"-Allo?
-Prends la ruelle à droite."
J'obéis. En allant dans la ruelle, je vis les voitures des deux autres concurrents dans la ruelle. Arrêté en plein milieu de la rue, portière ouverte comme si on avait précipitamment sorti les pilotes de leurs véhicules.
"Tout droit puis la rue de gauche."
J'exécutai l'ordre et j'arrivai dans une ruelle où se trouvait une voiture.
"Les clés sont sur le contact."
Je montai dans la voiture et mis le contact.
"L'itinéraire est indiqué sur le GPS. Suis le. On as récupérer ta voiture, pas la peine de retourner au bar. Suis l'itinéraire. Si jamais tu ne le fais pas où que tu prends un autre chemin, la connexion sera coupée et la voiture explosera. Fais toi discret, les flics sont dans le coin et il ne faudrait pas les énerver. Vas-y"
J'appuyai sur l'accélérateur et suivit l'itinéraire du GPS.

"Bienvenue au garage!"
L'homme portait une salopette et était couvert de cambouis. Je sortis de la voiture et le rejoignit.
"Dimitri m'a informé. Apparemment tu t'es pas mal débrouillé. Mais pour entrer définitivement dans son monde de riders, ils va te falloir une caisse d'enfer. Allons voir la tienne."
Je le suivit en direction d'un petit garage. La porshe était là.
"Je n'ai pas encore eu le temps de la regarder de près. Voyons voir. Niveau esthétique, elle est pas mal."
Il y avait un vinyle flamme sur le capot et sur les ailes, vitres teintés et le chiffre 5 en relief sur les portières. Les pares-chocs était plus bas que ceux d'origine et faisait un effet monstre. Et un spoiler tout simple à l'arrière.
"Esthétiquement, elle en jette. Mais voyons voir l'intérieur."
Il ouvrit le capot et dis:
"-Oh mon dieu!
-Quoi?
-C'est le moteur d'origine!
-Oui, et alors?
-Comment veut tu gagner une course si tu garde le moteur d'origine? Ça as beau être une porshe, une 206 modifié peut la dépasser en ligne droite. Encore heureux que tu n'ai pas eu ta voiture pour cette course. Bien, on va commencer. On va en avoir pour longtemps."

Quelques heures plus tard, nous avions enfin fini.
"-Voila ce que j'ai fait. J'ai remplacé ton moteur et tout ce qui en suit, c'est à dire, le systeme de refroidissement etc. J'ai changé tes plaquettes de freins et tes suspensions. J'en ais profité pour changé tes jantes. Elles en jettes non?
-Ouais, pas mal.
-Ensuite, j'ai changé la boite à air pour en mettre une plus grosse et je t'ai mis un petit kit turbo à moi. Tu vas foncer avec. Mais surtout, le meilleur pour la fin, je t'ai mis deux bouteilles de NOZ
-NOZ?
-Oui. N2O. Le protoxyde d'azote.
-Ah OK. 2 bouteilles? Ça fait pas trop?
-Tant que tu les utilises pas en même temps ou que tu tires pas une balle dedans tout iras bien. Tu peut utiliser les 2 en même temps mais réserve ça pour les lignes droites finales car il ne faut pas que ta caisse roule trop longtemps à ces vitesses là. Bon, ce seras tout pour aujourd'hui. Prend ta caisse, rentre chez toi et attends. On te contacteras plus tard."

Quelques jours plus tôt.

"-Vous m'avez demandé , commissaire.
-Oui. Vous allez être celui sur qui repose tout mes espoirs.
-Pardon.
-Vous allez être l'un des infiltrés les mieux protégés. Nous allons vous équipez pour cela. Votre mission sera de participer à cette grand compétition mondiale et d'arrêter les principaux participants.
-C'est une mission difficile.
-Vous allez collaborer avec les services secrets français. Puis avec le FBI lorsque vous participerez à cette compétition illégale."


Je revenais du garage et me dirigeai vers le bureau du commissaire. J'ouvris la porte. Il n'étais pas seul. Des hommes en costume étaient là.

"Heureusement qu'il n'était pas un pilote de rue. Nous allons enquêter sur ce grand noir. Et nous allons rectifier le tir. Si vous voulez bien vous tournez."
Je me retournais et je sentis un picotement dans le coup.
"-Et voila. Je viens de vous injectez dans le cou ce qui ce fait de mieux en matière d'émetteur récepteur. Vous pourrez recevoir n'importe où, n'importe quand, dans n'importe quelle situation. Par contre pour envoyer, il vous faut parlez. On vous entendra mais il faudra le faire discrètement si vous voulez pas être repéré. Quant à la voiture, vous vous en êtes occupé apparemment. Un de nos agents travailleras en collaboration avec Kevin.
-Je vois. Et quand commence cette compétition?
-Dans 6 mois. Ça vous laisse du temps pour que vous vous fassiez accepter dans la course."

Mon portable sonna. Je me levais de mon lit et répondis.
"-Allo?
-Demain, 20h, parking du Louvre."
L'homme raccrocha. Je mis mon réveil et me rendormis.